- Croyances animistes et totémiques, centrées sur des esprits de la nature et des animaux sacrés.
- Développement des premiers cultes locaux, avec des divinités associées aux villes ou régions spécifiques (par ex., Horus à Nekhen).
- Unification du panthéon sous l’autorité du pharaon, considéré comme un dieu vivant, fils de Rê (le dieu soleil).
- Essor du culte de Rê à Héliopolis et de Ptah à Memphis.
- Apparition des premières pyramides, servant de tombeaux royaux et illustrant la croyance en l’au-delà et la divinisation du roi.
- Développement du culte d’Osiris, qui devient la figure centrale du jugement des morts.
- Démocratisation de l’accès à l’au-delà : les textes funéraires, comme les Textes des Sarcophages, permettent aux non-royaux d’espérer une vie après la mort.
- Rôle accru du clergé et des temples, notamment celui d’Amon à Thèbes.
- Apogée du culte d’Amon-Rê, qui devient la divinité suprême, avec un clergé puissant.
- Réforme religieuse d’Akhenaton (vers 1350 av. J.-C.) : tentative d’imposer le culte exclusif d’Aton, le disque solaire, en supprimant les autres cultes (échec après sa mort).
- Influence croissante des divinités étrangères, comme Baal et Anat, en raison des contacts avec le Proche-Orient.
- Montée en puissance des divinités populaires, comme Isis, qui devient une déesse universelle adorée jusqu’à l’époque romaine.
- Syncrétisme religieux avec les influences grecques (ex. : assimilation de Zeus à Amon sous le nom de Zeus-Amon).
- Déclin progressif de la religion traditionnelle avec la christianisation de l’Égypte à partir du IVe siècle apr. J.-C.
La religion égyptienne est passée d’un polythéisme localisé à une structure centralisée sous l’autorité du pharaon, avant de s’ouvrir aux influences étrangères et de céder la place à de nouvelles croyances.
Malgré sa disparition, elle a laissé une empreinte durable, notamment à travers le culte d’Isis dans le monde gréco-romain.